Rechercher dans le site


Contact

Mme KOLACINSKI

06-62-08-19-74

E-mail: atco@hotmail.fr

Décoration du service "Stérilisation" Du C.h de Valenciennes 

POP ART

Salle de pause C.H de VALENCIENNES

 

Déco chambre ado

Natasssha dans la Voix du Nord ; Douai (Février 2009)

03/11/2009 20:38

Vous pouvez retrouver cette article en ligne sur le site de la Voix du Nord ou le lire ici....

 

De l'armée à l'art :la reconversion de Natacha Kolacinski

Dimanche 01.02.2009, 04h49 - La Voix du Nord

 Formée à l'école Saint-Luc, à Tournai, son univers pictural est très influencé par le Pop Art.
 
Formée à l'école Saint-Luc, à Tournai, son univers pictural est très influencé par le Pop Art.

| ANICHE |

Envie de redécorer votre intérieur ? Natachha Kolacinski, une Anichoise, a sans doute des solutions à vous proposer. Elle est l'exemple d'une reconversion réussie qui l'a menée des arts plastiques à l'armée de l'air, et retour donc aux arts plastiques.

 

PAR J-F. GUYBERT

douai@lavoixdunord.fr Passionnée de dessin depuis sa plus tendre enfance, Natacha Kolacinski a commencé par prendre conseil auprès d'un artiste local. Puis elle est partie en Belgique suivre les enseignements de l'école Saint-Luc, à Tournai. Elle était en section arts visuels appliqués et se destinait alors à la... publicité.

Mais elle a tout arrêté pour devenir éducateur de rues. Entre-temps, elle a aussi vendu des livres, des produits d'entretien et a même été colporteur de presse.

À la fin des années quatre-vingt-dix, on la retrouve donc au GASP de Pecquencourt. Seulement, ce travail d'éducateur ne plaisait guère à son époux, car il trouvait qu'il empiétait trop sur leur vie privée. Aussi a-t-elle fini par l'abandonner pour rentrer dans l'armée de l'air.

Après des classes à Saintes, puis à Mont-de-Marsan, où elle apprend le Ba-ba de l'aéronautique - un secteur dont elle ignorait tout, ou presque -, elle va se retrouver pendant 10 ans et demi à travailler à la base aérienne de Cambrai. « J'y faisais les plans de vols des pilotes  ».

Un divorce, plus le fait que la base risquait de fermer, ce qui l'aurait obligé à migrer vers une autre région, l'ont une nouvelle fois convaincue de changer d'orientation. Elle a alors décidé de quitter l'armée, mais a bénéficié d'un plan d'aide à la reconversion. Natacha voulait retourner à ses premiers amours, et se lancer dans la création d'une entreprise artistique.

« Je me suis appuyée sur mes acquis » explique-t-elle.

Le centre inter armées de reconversion, basé à Lille, l'a accompagnée dans sa démarche. Natasha a, en outre, bénéficié d'une formation au management proposée par la Boutique Gestion Espace, du Douaisis, puisqu'il faut aujourd'hui un diplôme validé par l'État avant de devenir chef d'entreprise.

Tout ceci a finalement abouti, le 1er avril 2008, à la création à Somain d'A. t &C.o. Un nom tout simplement tiré de la contraction des prénoms de ses propres enfants.

Elle a commencé par proposer des repros sur tee-shirts avant de se lancer dans des oeuvres picturales, très inspirées du Pop Art, comme cet autoportrait à la Dali, et d'ailleurs baptisé « Nat-Dali ». On lui doit également quelques grandes fresques murales, comme celles réalisées dans différents commerces du Douaisis ou du Valenciennois. Elle puise aussi son inspiration dans le monde végétal, pour créer des toiles proches des univers du fantastique.

Au début, Natacha reconnaît que le démarrage a été plutôt laborieux. Mais elle a patiemment tissé sa toile, y compris sur le net, où elle a installé son site www.natasssha.fr.

Dans le même temps, elle a réalisé de nombreuses expositions, dont une, en novembre, à l'hôtel de ville de Somain.

« C'est parti d'un coup ! » Le nombre des ventes s'est accéléré. Et même si les prix restent encore accessibles (aux environs de 300 euros pour une toile), ceci lui a déjà permis d'embaucher une aide artistique à temps partiel. « Parce que je ne peux pas peindre et tenir les expos en même temps ! » Enfin, la jeune femme, qui collabore avec le centre social de Somain, a réalisé là une fresque, avec les jeunes du quartier. Elle en a peint deux autres, dans des écoles de Cuincy, et s'est rapprochée des Papillons Blancs, afin de travailler avec les handicapés.

Si tout va bien, elle pense pouvoir embaucher ensuite son frère. Désormais, elle n'espère qu'une chose : que sa petite entreprise ne connaisse pas la crise. •